act21 : un congrès virtuel couronné de succès

act21, le congrès annuel de l’ICA, s’est conclu le 18 juin, à la suite d’un programme de quatre jours riche en occasions de participation, d’apprentissage et d’échange.

Sur le thème général profiter du changement, l’auditoire a eu droit à du contenu axé sur l’importance que revêt la croissance, tant sur le plan personnel que professionnel.

Sur ce premier plan, on a présenté des exposés portant sur ce que signifie véritablement être un gestionnaire et un leader et sur les atouts que représente la diversité dans le lieu de travail pour favoriser la productivité et la croissance. On a aussi eu droit à une séance plénière d’ouverture énergique en compagnie de Lisa Bélanger, experte en modification du comportement. Cet exposé, qui a donné le ton à la semaine sur une note enthousiaste, a traité de l’art d’éviter les distractions et exposé la mesure dans laquelle on peut accroître son efficacité en général grâce à une simple démarche en trois étapes consistant à faire une pause pour se connecter à soi-même, à la nature et aux autres.

Sur le plan technique, plus de 40 séances ont présenté une prévision actuelle de certaines tendances en évolution rapide, par exemple, les répercussions de la COVID-19, les transformations numériques dans l’industrie, la norme IFRS 17 et plus encore.

Lors de la séance 18 : La COVID‑19 : Préparer le terrain pour un régime de revenu minimum garanti, notre groupe d’experts a discuté d’idées entourant l’établissement d’un régime de revenu minimal, ainsi que des causes et des conditions de la pauvreté au sein de la population canadienne, en particulier chez les adultes en âge de travailler. Il a aussi été question des estimations relatives aux coûts annuels d’un régime national (environ 100 milliards de dollars selon le projet pilote de l’Ontario) et de la variation de ces coûts selon les provisions. Le rapport de recherche connexe de l’ICA sera publié plus tard cette année.

Lors de la séance 40 : Défis actuariels présentés par la COVID, les conférenciers ont abordé plusieurs questions du point de vue médical et actuariel, notamment l’élaboration, avec peu de données, d’un produit d’assurance voyage viable adapté à la COVID-19. Les constatations ont révélé que l’expérience réelle sur le plan des demandes de prestations était très proche des hypothèses de tarification, atteignant les marges cibles et présentant une valeur pour les clients.

Le congrès a également abordé amplement les répercussions de la numérisation sur l’univers des assurances. La séance 2 : La transformation numérique de l’industrie de l’assurance, se penchait sur les façons d’exploiter la technologie pour améliorer les interactions entre les assureurs et leurs clients. Lors de la séance 44 : Technologie prêt-à-porter, les experts ont discuté de l’intégration des nouvelles technologies dans les programmes de mieux-être qui présentent le potentiel d’améliorer l’expérience de mortalité.

« La compétence la plus importante : apprendre à apprendre rapidement. Si vous cessez d’apprendre, l’automatisation pourrait bien avoir raison de votre emploi. Aujourd’hui, la science des données règne. Et ce n’est pas fini. En participant à cette séance aujourd’hui, vous avez déjà une longueur d’avance »

Amir Feizpour

Lors de la séance plénière intitulée La science des données, une occasion et un défi, qui a attiré de nombreux participants, on a pu assister à une discussion approfondie sur le rôle et les compétences des actuaires compte tenu du recours de plus en plus répandu aux outils d’analyse prédictive.

« La compétence la plus importante : apprendre à apprendre rapidement. Si vous cessez d’apprendre, l’automatisation pourrait bien avoir raison de votre emploi. Aujourd’hui, la science des données règne. Et ce n’est pas fini. En participant à cette séance aujourd’hui, vous avez déjà une longueur d’avance », a affirmé Amir Feizpour, l’un des conférenciers du groupe d’experts.

Dans la veine de l’amélioration sociale et économique, Mark Carney, auteur de l’ouvrage Values: Building a Better World for All, a discuté avec Michel St-Germain, président de l’ICA, dans le cadre d’un entretien virtuel. À l’occasion de cette dernière séance plénière, on a abordé des sujets tels que les changements climatiques, les faibles taux d’intérêt et l’avenir. Ce fut une occasion unique de connaître le point de vue de l’un des plus grands économistes du Canada.  

« Les actuaires constituent un groupe hautement qualifié, mais humble. Je vous encourage à déployer votre capacité à prévoir diverses versions de l’avenir afin d’éclairer les mesures qui sont prises aujourd’hui. En fin de compte, c’est là votre façon de manifester votre intérêt pour l’économie », a affirmé M. Carney dans sa conclusion à l’intention des membres participant au congrès act21.

Le congrès s’est conclu par la passation annuelle des pouvoirs présidentiels à Jacqueline Friedland, nouvelle présidente de l’ICA à compter du 1er juillet. On a également remercié Michel St-Germain pour son leadership indéfectible pendant cette année imprévisible et, parfois, pleine de défis.

Y a-t-il une séance ou une activité qui vous a particulièrement plu? Veuillez nous en faire part dans les commentaires ci-dessous!

Encore une fois, nous remercions tous nos conférenciers, commanditaires, conférenciers d’honneur et participants, qui ont contribué au succès du congrès virtuel act21. À l’an prochain!


Les personnes inscrites à act21 peuvent accéder aux enregistrements des conférences sur la plateforme de l’événement virtuel jusqu’au 31 août 2021. Les membres de l’ICA y auront accès en novembre sur le site Web de l’Institut.