Daniel Pellerin, FICA(1983)
Candidat au poste de président désigné
Domaine de pratique principal : assurance vie
Domaines de pratique secondaires : gestion du risque d’entreprise, placements
Employeur : conseiller et administrateur de sociétés; semi-retraité
Province : Québec
Prix du patrimoine de l’ICA : Prix excellence (2018)
Énoncé de position
Ce serait pour moi un honneur de siéger à la présidence de l’Institut canadien des actuaires, tout particulièrement à l’issue d’une longue carrière fructueuse que je dois à mon appartenance à une profession exigeante et hautement respectée. J’éprouve une immense fierté à l’égard de la profession actuarielle. Cela est attribuable, en grande partie, au dévouement de nos bénévoles et au travail incessant de notre siège social, ainsi qu’à l’engagement de chacun et chacune d’entre vous à assurer à nos clientèles des services de grande qualité.
Un apport essentiel à notre société
À titre de président, j’accorderais la priorité à l’accroissement de la présence de notre profession à l’échelle nationale et internationale. En cette ère où l’information nous parvient à un rythme effarant de toutes les directions, la profession actuarielle est assurément en mesure d’apporter un point de vue objectif et équilibré à l’égard des nombreuses questions touchant à la gestion des risques.
Notre visibilité
Dans cette optique, nous devons assurer une grande visibilité auprès des principales parties prenantes, participer habilement aux débats et tirer parti de nos travaux avec d’autres associations actuarielles. Nous devons être reconnus à titre de contributeurs essentiels à la société. On doit aussi nous considérer comme des acteurs permettant de faciliter aux Canadiens et Canadiennes la gestion des risques financiers qui les entourent.
Notre agilité technique
Au cours des récentes décennies, de nombreuses avancées techniques et des transformations sociétales ont vu le jour, et le contexte actuel pourrait donner lieu à des changements structurels sans précédent. Notre profession doit continuer à s’adapter aux changements. Notre système d’éducation est essentiel pour garantir que tous nos membres, aspirants comme chevronnés, sont compétents dans leur domaine de pratique.
Ma proposition de valeur pour servir l’Institut
C’est avec humilité que je mets mes qualifications particulières au service de l’Institut pour favoriser son progrès.
Outre mes solides capacités de leadership et en matière technique, je suis reconnu pour mes habiletés communicationnelles, mes compétences interpersonnelles et ma capacité de transmettre des renseignements techniques à divers auditoires. Je serais ravi de soutenir l’ICA à ces égards. Je parle couramment le français et l’anglais.
Mes engagements bénévoles au sein de l’ICA m’ont mérité le Prix excellence. J’ai notamment à mon actif une période de service au sein du Conseil d’administration de l’ICA et une autre à la présidence de la Direction des services aux membres (qui était alors chargée des communications et de la recherche).
Je sollicite donc votre vote pour accéder au poste de président désigné de l’ICA.
2012-19 – Commission de pratique pour l’actuaire désigné/responsable de l’évaluation
2016 – Groupe d’experts en matière de gouvernance sur la politique publique
2008-12 – Direction de la pratique, membre
- 2010-11 – Commission sur la gestion des risques, président
2008-11 – Conseil d’administration de l’ICA, administrateur
2009-11 – Groupe de travail sur l’examen de la Règle 13 des Règles de déontologie
2002-06 – Direction des services aux membres
- 2004-06 – président
- 2003-04 – vice-président
- 2002-03 – membre
2003-04 – Groupe de travail sur les rapports à la Direction des services aux membres, président
2001-02 – Groupe de travail sur les communications
1995-96 – Commission sur l’éducation permanente
J’ai récemment pris ma retraite après avoir occupé les postes de chef des services financiers et d’actuaire désigné au sein d’une compagnie d’assurance vie de taille moyenne. J’y ai assumé la direction des activités en finances, capital, placements, gestion des risques et tarification.
Au fil des ans, j’ai dirigé activement les volets financiers et actuariels de plusieurs transformations opérationnelles, par exemple, la mise en œuvre des normes comptables IFRS 17, des fusions et acquisitions, ainsi que le développement des affaires.
Dans mes temps libres, je joue de la musique avec divers groupes rock amateurs et, à l’occasion, je donne des prestations dans le cadre de spectacles à Montréal.
Que pensez-vous de l’efficacité et de l’importance de l’ICA dans ses fonctions essentielles?
L’ICA est une organisation dynamique qui, selon moi, fonctionne bien dans toutes les facettes auxquelles on s’attend de la part d’une association professionnelle respectée.
Je m’efforcerais à renforcer notre système de qualification « fabriqué au Canada », à reconnaître la qualité de nos programmes universitaires, à raccourcir le délai d’accession au statut de Fellow et à ce que les candidats et candidates diplômés de notre système d’éducation soient en mesure d’accomplir du travail pratique peu après leur embauche.
La commandite de projets de recherche dans des domaines existants et en développement est un élément crucial pour demeurer une profession pertinente. Les nouveaux outils et les nouvelles techniques devraient nous aider à dégager plus rapidement les tendances dans nos principaux domaines de compétence (tels que la mortalité/longévité, la morbidité, les accidents, les phénomènes naturels) et à mieux conseiller nos auditoires.
Je crois qu’en matière de normalisation, de documents éducatifs, de perfectionnement professionnel, de politiques publiques, de relations internationales, de protection de l’intérêt public et de prise en charge des questions déontologiques, nous sommes efficaces et bien structurés.